Je choisis le package de départ n°4, avec une poèle en fonte – taper les Host ET cuisiner, si ça gère pas ça -, une couverture de survie et un set d’objet rudimentaire. :°
Thème 1Thème 2Thème 3I just wanna be, I just wanna dream…La petite Candice... Elle a à peine 23 ans et elle a déjà bien vécut. Bon, d'accord, on peut en dire autant de n'importe qui ayant eu la grande chance - petite, légère touche d'ironie - d'assister à l'arrivée de ces êtres venu d'ailleurs, qu'ils aient dix où cent ans. N'empêche que notre demoiselle a bien vécu avant.
Elle fut expulsée tel un pépin de raison dans ce monde cruel un certain 8 décembre 1990, dans un hôpital lambda de Boston - sans doute détruit, de toute façon, donc pourquoi lui donner un nom - d'un père d'origine allemande et d'une mère bien française. Deux êtres qui s'étaient rencontrés dans un bus, à New Delhi... Oui, les chances du mélange étaient sans doute de 0,1%... Mais bon, Candice est la preuve que 0,1 est plus que suffisant.
Un mode d'éducation plus à l'européenne donc... Comment ça, j'ai oublié un épisode important de sa jeune vie ? Ah, oui, son kidnapping. Disons simplement que, encore une fois, les chances pour qu'une infirmière hystérique qui pensait qu'elle pourrait faire un bien meilleur boulot avec la gosse que ces deux jeunes cons était mince... Mais suffisante. Le bonheur fut de courte durée. Deux jours après l'avoir enfin sortit du ventre de sa mère - notre demoiselle s'est accrochée comme une moule pendant deux semaines - on la perdait déjà. Et les chances pour que bébé Nath voit que la gentille dame qui venait de s'installer à côté était folle à lier ? Encore plus faible. Et pourtant... On rendit mini Candice à ses parents, fous de joie, qui décidèrent de garder le garçon prodige sous la main, au cas où ça se reproduirait.
Donc penchons nous un peu sur le cas de la petite. Plus elle se développait, plus ses parents songeaient qu'ils auraient mieux fait de penser à l'avortement... Non, je rigole, ils l'adoraient et c'était leur fille chérie... Mais tout de même, leur petite protégée n'était pas forcément comme les autres. Quand les autres jeunes filles jouaient gentiment aux Barbies, commençant tout juste à s'intéresser d'un peu plus près à Ken, Candice voulait voir la maison abandonnée de plus près, Candice voulait visiter le chemin dans la forêt dont personne ne revient, Candice voulait voir si elle pouvait grimper sur le château d'eau sans se briser toutes les vertèbres... Et qui de mieux pour l'accompagner que son frère-par-complot-parentale ? Qui de mieux que lui pour voir petite Candice rire, mûrir, se renfermer, subir les crises de colères et de larmes... Ainsi que toutes les merdes dans lesquelles elle l'entraînait ?
En tant qu'Ado, Candice était devenu plus acerbe, plus étrange dans ses conversations et apprenait à s'aimer de moins en moins. Allez savoir pourquoi la jeune fille semble ne pas pouvoir se supporter, toujours être à se dire qu'elle ne valait rien, qu'elle n'était qu'une chieuse ennuyante. Peu de gens connaissent cette partie de la petite et si on demandait aux personnes de son lycée, ils répondraient probablement que c'est la meuf intelligente, n'étant avec personne en particulier et se contentant de sortir u ne ou deux vannes en cours.
La demoiselle n'a pas eu énormément de réelles expériences avec la gente masculine, pour deux raisons : son caractère assez... imposant, a le don de faire un peu peur... Mais surtout, Candice est relationnellement handicapé. Il n'y a pas d'autres mots. Elle ne sait pas comment réagir face à quelqu'un de trop proche et à tendance à s'enfuir, à blesser, puis à aller chialer et s'auto-flageller dans les jupes de Nathaniel.
Les petits plaisirs de Candice ? Rêver, bouffer, dessiner, lire et passer une journée en zombie devant des séries télés, les concerts, les sensations fortes, mais surtout : le théâtre.
Ces dans cette dernière discipline que la petite se libère vraiment et surtout, elle n'est pas mauvaise. C'est donc ça qui orienta son choix vers une école d'arts dramatiques.
Bon, certains d'entre vous savent ce que c'est qu'une situation tendue avec quelqu'un que l'on croyait entièrement friend-zoné, mais qui, d'une manière particulièrement impolie, ce retrouve à être peut être un peu, légèrement plus. Ce fut donc le déclencheur d'une grosse dispute entre la puce et Nath, une semaine avant l'attaque... Candice, comme à son habitude, avait fuit... Mais, faisant un doigt d'honneur aux dîtes habitudes, elle était revenue le jour de l'attaque pour enfin s'expliquer et mettre les choses au clair.
En raccourcit : le jeune homme la met à la porte en lui disant qu'elle doit fuir car une bande d'extraterrestres envahit la planète, que certains d'entre eux avait une apparence humaine, qu'il en faisait partie... Et il lui offrit même quelques tuyaux pour réussir à s'en sortir, si c'est pas gentil ça.... Ridicule, bien sûr. Mensonge, calomnie ! Il ne voulait pas lui faire face, c'est tout... En fait, dans l'histoire, le plus ridicule fut sans doute la tête de Candice quand, une heure plus tard, elle fut forcée de se dire que ce n'était peut-être pas tant des mensonges...
Bref, time laps d'un mois, voilà Candice qui marche elle ne sait où...dans les ruelles d'une ville fantôme. Elle cherche des choses à bouffer - pain rassis, oréo pourri, bois : elle prend tout à ce stade - dans l'une des cuisines des maisons vides... Quand elle sent une grosse main puant la sueur se poser sur sa bouche. Ruant comme un cheval sauvage, Candice file un coup aux génitales de son agresseur, commence à courir, mais se retrouve à mordre la poussière. Se tortillant comme un vulgaire ver de terre, elle se tourne pour faire face au visage crasseux d'un homme dans la quarantaine. Celui-ci lui souffle son haleine putride dans le nez.
- Alors, ma jolie, t'as quoi pour moi ?Candice n'écoute pas, elle réfléchit, son cerveau marche à cent à l'heure, son regard se porte sur la cuisinière... La ! Oui, ça devrait le faire... La jeune femme se fait aussi molle que possible. L'homme, tout heureux de voir que ce serait plus facile que prévue, retire la main de la bouche de la demoiselle. Celle-ci, toutes ses années de théâtre en tête, prend alors la tête la plus choquée qu'on ai jamais put voir et, regardant derrière l'épaule de l'homme, s'écrit :
- Oh mon Dieu ! Un éléphant rose !Aussi ridicule que cela puisse sonner, l'homme tourne le regard dans la direction indiquée.
- Tu gueule quoi salo...Ni une ni deux, Candice se dégage telle un vipère et, attrapant à deux mains la poignée d'un poêle en fonte, l'abat sur le crâne de son agresseur. Mort sur le coup. Candice est debout devant le corps, ne pouvant plus bouger un muscle, la poêle toujours dans les mains. Elle reste ainsi une minute, puis deux... Puis, se ressaisissant, elle se penche et fouille les poches de sa victime. Elle y trouve une lampe, une boussole, un briquet et un paquet de cigarettes à moitié plein. Elle les fume toutes, une à une. Depuis, il en sera ainsi avec chaque cigarette qu'elle trouvera, cette nouvelle habitude la rendant encore moins fière d'elle.
Une dernière petite chose à savoir sur Candice : depuis un certain incident, la jeune fille à une peur panique du feu. Elle est pétrifiée et perd tous ses moyens face à cet élément. Rien que le briquet la fait frissonner.
Bon, beh, c’est Gaëlle, Ombry sur la plupart des fo’, Mag Irl, 15 ans que mes parents me regardent en priant le seigneur, Boudha et Bob l’éponge pour que ma sœur soit normale, elle. :B Je pense que ça va faire quatre ans, en décembre, que je RP et puis, bah, je vous ai trouvé par un pur hasard. \o/
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