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 [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks

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Edmond Bronson
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MessageSujet: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyMer 26 Mar 2014 - 7:30

Seul dans son dortoir, Edmond observait à travers les carreaux poussiéreux d'une fenêtre les gens vaquer à leurs occupations. Il se méfiait de tout le monde désormais. Névrosé depuis qu'il avait été passé à tabac par Wade, n'ayant rien pour se défouler, il était au bort de la crise de nerfs. Il n'attendait qu'une chose: avoir une occasion de déclencher légitimement une baston pour pouvoir faire sauter les fusilles de sa raison et décharger sa frustration sous la forme de Newtons dans les dents. Là où le bât blesse c'est que même si la cohabitation entre les deux cohortes semblait bien se passer, ils ne pouvaient se permettre un incident de la sorte. Du moins, sans raison.

L'unique moyen d'éviter que le cancer de la psychose ne vienne lui ronger l'esprit était de reporter sa névrose sur une autre pathologie, inconsciemment celle-ci avait choisi de se manifester dans une paranoïa constante. Il comprenait désormais comment se sentaient les vieux croûtons des maisons de retraites persuadés que les infirmières allaient à tout moment les jeter aux ordures. Ed ne faisait confiance à personne, il avait presque coupé tout contact qui ne soit pas professionnel avec les membres de la cohorte et était persuadé que l'autre cohorte n'attendait que la bonne occasion pour tous les exécuter et récupérer leurs ressources.

Il vivait comme un animal traqué, ne dormant que d'un seul oeil pour pouvoir se défendre en cas d'attaque nocturne et ne mangeant que ce dont il avait la certitude de ne pas être empoisonné, prétextant ne pas avoir faim dans les autres cas. Soumettre son corps à une telle austérité ne faisait qu'affaiblir ses nerfs et renforcer ses pathologies mentales, Ed était une bombe à retardement, un vase plein n'attendant qu'une goutte pour mettre le feu aux poudres.

Même pas la quarantaine et il se sentait déjà trop vieux pour ces conneries. L'ancien taulard soupira en se passant la main sur le visage, il fallait qu'il se change les idées. Il quitta le monde fascinant de la fenêtre pour se laisser tomber sur son lit. Ceux connaissant Edmond depuis un moment n'en croiraient pas leurs yeux tant cette scène semblerait irréelle, mais il sorti un livre qu'il avait réussi à se procurer en échange de quelques services de sous son oreiller et repris sa lecture des "Cent Vingt Journées de Sodome" du marquis de Sade.
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Zara L. Mickaelson
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyMer 26 Mar 2014 - 19:34

Tu t'agites. Tes doigts frétillent et tes yeux papillonnent. Depuis qu'on t'avait retirée tes cachets de ritalin, c'était comme ça. Impossible de calmer ce surplus d'énergie. La petite pile électrique, c'est comme ça que certains t'avaient baptisée ici à Orla. Incapable de rester en place, toujours à courir à droite et à gauche. T'étais pratique au moins, pas comme certaines qui mettaient un point d'honneur à rester prostrées toute la journée dans un coin. Tu supportais pas ça. Une communauté était faite pour que tout le monde mette la main à la pâte, pas trois pauvre pelés et leurs sandales. Merde quoi. Ça te donnait toujours un peu envie de gueuler et de leur balancer des trucs à récurer à la face. Pas trop violent quoi, tout dans la délicatesse et le tact. Très toi en fait.
Tu marchais un peu hasard, la tête pleine, débordante de questions, d'idées, de rancœur et de critiques. Tu shootais dans un cailloux humide, maculant quelque peu tes rangers de boue. Il faisait froid mais tu étais simplement incapable de rester à l'intérieur. Tu étouffais entre quatre murs, comme si la cabane rétrécissait autour de toi. Avant l'attaque tu pouvais toujours sortir en bagnole ou prendre ton camion. Tu pouvais aller n'importe où avec ta doudoune. Tu étais instoppable. Mais maintenant l'odeur du cuir chauffé par le soleil n'était plus qu'un vague souvenir tout comme la photo froissée de tes frères dans la poche de ton sac. Quelque chose enfoui dans ta mémoire. Des voix et des odeurs que le temps prenait plaisir à effacer peu à peu. La plaie pourtant restait béante. Rouge, fraîche, mal suturée par on esprit malhabile. Ici tu connaissais des gens, t'étais fait des amis mais rien ne pouvait combler ce manque. Ta famille. Ton père, ta mère, tes quatre frangins et ton chien. Rien de plus. Pourtant sur le lot trois visages semblaient perdus à jamais. Rachel et Sean Michaelson s'étaient fait tuer lors de l'invasion, attaqués par leurs propres voisins et James... James n'avait pas été assez fort pour y arriver. Après 18 ans passés loin de l'hôpital et peut être trois grippes à son actif, ton cadet avait passé l'arme à gauche. Saloperie de serpent. Et dire qu'il les trouvait fascinants, si seulement il avait su. Trahison extrême, ton berger allemand avait préféré suivre les deux autres. Tes deux frères dont tu ne pouvais même plus prononcer le nom. Trop honte.

Putain il commençait à faire froid ici. Une bourrasque venait de te faire trembler de la tête aux pieds. Tes lymphocytes ou quelque soit les conneries sensées t'aider à combattre les virus allaient avoir du mal là. Tu resserras tes bras autour de ta poitrine, te félicitant d'avoir récupéré ce pull. Mais bon, même avec ton lainage sur le dos, ça caille sévère. Alors tu tournes la tête de droite à gauche espérant trouver une bicoque sous laquelle t'abriter un instant. Quelques minutes histoire de te réchauffer les extrémités. Heureusement pour toi, les cabanes abandonnées ne manquent pas ici, et même si les toits sont parfois bien abîmés, le vent ne s'y engouffre pas.
Tu rentres donc tes mains dans tes poches et accélère le pas jusque là. Le truc c'est qu'en passant la porte tu te retrouves à un mètre d'un parfait inconnu. Chouette il lit Sade. Sympa comme lecture. Ne vous y trompez pas, tu n'avais rien d'une littéraire, les bouquins, tu les préférais adaptés au ciné, mais ton plus vieux frère lui, en avait fait ses études. Alors Sade, tu t'en souvenais. Traumatisme aiguë de ton enfance, innocence ruinée par quelques lignes récitées par les deux monstrueux Mickaelson juniors. «Internet te manque ?» lances-tu sans ménagement. Sade ça devait être le porno de l'époque, t'en étais quasi certaine.


HJ : désolée j'ai pas relue parce que j'ai les yeux qui picottent pis si quelque chose te plaît pas hésite po hein !
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Edmond Bronson
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyDim 30 Mar 2014 - 17:04

Le grincement de la porte et le courant d'air frais qui en résulta tirèrent Edmond de sa lecture. Las, il leva lentement les yeux vers la personne ayant causé ce désagrément. Il se trouva nez-à-nez avec une jeune femme plutôt mignonne qui paraissait frigorifiée, elle provenait de toute évidence de l'autre cohorte puisqu'il ne se rappelait pas avoir tenté de la gnutgnuter auparavant. Il plissa les yeux et serra les dents, qu'est ce qu'elle pouvait bien lui vouloir? Ils étaient seuls dans le dortoir, si elle lui collait une balle dans la tête ou lui plantait un couteau dans la nouille il n'y aurait aucun témoin pour ce meurtre mystérieux.

Faisant mine de rien, il glissa sa main sous son manteau comme s'il voulait se réchauffer la patoune, et empoigna le manche de son couteau militaire, se tenant prêt au cas où sa paranoïa se confirme. La tronche qu'elle tira a la vue de son livre en disant long sur ce qu'elle en pensait, ce qu'elle appuya en lui lançant d'un ton sec:
-Internet te manque ?
Ce à quoi il répondu d'un sourire taquin, avant de se retourner vers son livre pour réciter:

-"Le scélérat, qui savait l'heure positive de l'exécution, prit ce moment-là pour dépuceler la petite fille dans les bras de sa mère, et tout fut arrangé avec tant d'adresse et de précision que le scélérat déchargeait dans le cul de la fille au moment où le père expirait.". Ça devait en retourner le bide de plus d'un à l'époque, non? Alors qu'avec les temps douloureux qu'on vit en ce moment ce genre de chose arrive souvent. J'veux dire, les survivants qui trouvent leurs subsistance dans le pillage, qu'est c'que tu penses qu'ils font à une pauvre famille sans rien pour se défendre?

Il marqua une pause et reconsidéra la visiteuse du regard. Des innocents se font massacrer quotidiennement depuis l'invasion, surprise hein? Si les gens peuvent être choqué par un bouquin vieux de plusieurs siècles, où trouveront t-ils le courage d'abattre un host? Combien d'hosts ont pu se faire passer pour des humains à cause de trouillards n'osant pas presser la détente et se retrouver avec du sang sur la conscience dans le doute? Il se rappela un adage du vieux Samuel Adams: "Les démons ne peuvent périr avec une allumette, il faut mettre feu à leur forêt et, bien que des innocents périssent ainsi, bien plus nombreux seront ceux qui n'auront plus à subir la menace des démons". Fermant sèchement son livre Ed lui jeta un regard dur.

-J't'avouerais que je ne suis pas très bouquin non plus, un ramassis de conneries à mes yeux, la vie ne se trouve pas dans des pages et des lignes, mais dehors. Je suis Edmond Bronson au passage, je voudrais te poser juste une question. Penses tu que la fin justifie les moyens? J'te parle pas de conneries philosophes, si tu te retrouvais face un type que tu suspectes être un host, est ce que tu aurais le courage de l'abattre dans le doute? Et ce que tu serais capable de sacrifier quelques humains pour le bien de tous?

Il était peut être agressif avec quelqu'un qui ne cherchait qu'à engager la conversation normalement, mais il avait besoin de savoir à qui il avait affaire, à quoi s'en tenir avec ces gens.
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyDim 30 Mar 2014 - 18:46


Tu faisais quelque pas dans la bicoque, faisant grincer le parquet délabré sous ton poids. Le vent souffle à travers les planches et chacune des fissures. T'as bien fait de rentrer finalement, t'es bien mieux à l'intérieur et tes jambes ont arrêté de trembler. L'inconnu lève la tête en t'entendant rentrer. Il a l'air d'être surpris et un peu inquiet, à vrai dire. C'est vrai que tu fais vachement peur toi du haut de ton mètre soixante-huit. Sa main passe sous son manteau et tu lèves un sourcil. « T'excites pas, j'suis pas armée. » On va se calmer hein, t'es pas armée ni spécialement emballée à l'idée de lui casser la gueule à mains nues. Tu ne sais pas encore si cet aveux te portera préjudice ou pas, mais tu espères simplement qu'il laissera l'objet à sa place.

Tes paroles semblent briser la glace et un sourire taquin se fraie quand même sur ses lèvres. Bien, c'est déjà ça. Bientôt sa voix à lui retentit, accompagnant les chants du vent. «"Le scélérat, qui savait l'heure positive de l'exécution, prit ce moment-là pour dépuceler la petite fille dans les bras de sa mère, et tout fut arrangé avec tant d'adresse et de précision que le scélérat déchargeait dans le cul de la fille au moment où le père expirait.". Ça devait en retourner le bide de plus d'un à l'époque, non? Alors qu'avec les temps douloureux qu'on vit en ce moment ce genre de chose arrive souvent. J'veux dire, les survivants qui trouvent leurs subsistance dans le pillage, qu'est c'que tu penses qu'ils font à une pauvre famille sans rien pour se défendre?» Bah putain, c'est charmant et délicat c't'affaire. Ça te donne vachement envie de lui emprunter. Sa lecture terminée il te dévisage et tu comprends que c'est à ton tour de t'exprimer. « Réjouissant. » Que dire d'autre ? T'es pas assez naïve pour penser que les méchants malfrats laissent toujours une bourse et de la bouffe aux pauvres gens qu'ils croisent. Son livre se referme dans la violence. Bouh, il est pas content le vieux. Ça lui va bien d'ailleurs de froncer les sourcils. Cette pensée s'accompagne d'un petit sourire en coin.  «J't'avouerais que je ne suis pas très bouquin non plus, un ramassis de conneries à mes yeux, la vie ne se trouve pas dans des pages et des lignes, mais dehors. Je suis Edmond Bronson au passage, je voudrais te poser juste une question. Penses tu que la fin justifie les moyens? J'te parle pas de conneries philosophes, si tu te retrouvais face un type que tu suspectes être un host, est ce que tu aurais le courage de l'abattre dans le doute? Et ce que tu serais capable de sacrifier quelques humains pour le bien de tous ?» Tu soutiens son regard, la dureté en moins. «C'est là que je suis sensée te dire que je suis enchantée, j'imagine ? Moi c'est Zara. T'as pas besoin de connaître mon nom.» Tu t'avances encore un peu, te rapprochant chaque pas un peu plus de l'homme. D'Edmond pardon. Quel nom à la con. « Je tue pas, je mets hors portée de nuire. On est pas assez nombreux pour sacrifier qui que ce soit. On vise les genoux et pas le front.» Tu t'humidifie les lèvres, reprend ton souffle. Ton ton est plus calme, pour une fois. Pas d'agressivité contrairement à l'autre zigoto.  « Et toi Bronson, qu'est c'que tu ferais ? T'as une gueule à avoir la gâchette facile, je me trompe ?» Tu ne détournes pas le regard. Pas avec lui, c'est une question d'égo.

Fourrant tes mains dans les poches de ton jean tu essaies de cerner le personnage. De nombreux tatouages t'avaient interpellés à ton entrée. Tu lui donnais la quarantaine mais il les portait bien, c'était indéniable. Une bonne gueule de Casanova à n'en pas douter. Tu te méfiais de ce genre de types pour en avoir trop souvent côtoyé. Comme si ton cul au fil du tout temps s'était transformé en aiment à enflures. «Je suis pas venue pour te planter si là est ta question. Il fait froid dehors.» Marquant une pause, tu rajoutas quand même : «Et me propose pas de venir me réchauffer contre toi, vraiment.»
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyLun 31 Mar 2014 - 18:30

Un court silence suivit sa question tandis qu’ils se dévisageaient mutuellement. Ed n’était pas vraiment du genre à penser pouvoir lire la personnalité dans le regard des gens, des fumeries pour bonimenteurs selon lui, mais indéniablement elle n’avait pas le regard endurcis et dénué d’émotion d’une tueuse froide ayant côtoyé la mort dans ses plus sombres émanations et venant le planter. Plonger ses yeux dans les fascinants yeux bleus de la jeune femme l'ému étrangement. De la criminalité à la prison puis aux pillages pour finir soldat de la cohorte sans compter ses déboires récents, Edmond n’avait jamais vraiment connu d’instant de répit et de quiétude, afin de survivre il ne s'était jamais permis de s'attendrir. Il avait vu, parfois même participé, à ce que l’humanité avait de plus abject, sa vision du monde était obscurcie par une quarantaine d'année de violence et d'immoralité nécessaire.

Tout en se présentant et en s'approchant de lui, Zara fini par rompre le silence. Toujours méfiant, il se leva de sa couche à son arrivée, sans pour autant lâcher le manche de son couteau. Le regard rivé dans le sien, elle lui fit le vieux coup moraliste de "neutraliser à la place de tuer". Elle était flic avant ou quoi? Il lui répondu gravement et calmement:

-Laisse moi te raconter une histoire, pas besoin d'être Sherlock pour piger qu'avec la tronche de mes tatouages j'étais pas boy scout avant l'attaque, la vérité est que j'étais un gangster..du moins jusqu'à ce que je me fasse envoyer en taule. 'Fin bref, on s'en branle c'est pas ça l'important. L'intérêt de cette histoire c'est qu'un jour on m'avait envoyé m'occuper d'un individu gênant histoire de le faire disparaître, c'était dans mes jeunes années, j'étais même pas encore sorti de l'adolescence, du coup j'ai préféré faire dans la demi-mesure et juste lui péter une jambe et lui refaire la mâchoire. Je l'avais ensuite attaché et laissé sous la garde de mon partenaire le temps de demander au boss s'il y avait moyen de le laisser en vie parce qu'il ne représentait plus un danger maintenant blablabla tu vois le tableau quoi. Le truc c'est que quand je suis revenu vers eux avec la réponse, le type avait réussi à s'échapper et à égorger mon partenaire. Tout ça parce que j'ai préféré faire dans la demi-mesure plutôt que le buter. Depuis ce jour, je me suis juré de ne plus faire dans la demi-mesure. Avec les hosts c'est pareil, tu ne sais jamais à quel point ils sont dangereux, tu ne sais jamais qu'est ce qu'ils pourront encore faire si tu les laisses en vie et surtout tu ne sais jamais qui va subir les conséquences de ta négligence. Donc ouais j'suis du genre à ne pas hésiter à jouer de la gâchette, je fais ce qui doit être fait.

Se mordant la lèvre inférieur il fini par ajouter:

-Mais laisse tomber ce débat, ça va devenir chiant à ce rythme.

Tandis qu'un silence s’installait, Ed sentait qu'elle le détaillait du regard. Bizarrement, d'habitude il s'en tamponnerait la nouille de ce que les gens pouvaient bien penser de lui, c'était d'ailleurs le dernier de ses problèmes, mais cette femme était différente, elle l'intriguait. Sentant probablement sa méfiance elle fini par lancer "Je suis pas venue pour te planter si là est ta question. Il fait froid dehors.". Ce genre de phrase était typiquement la dernière chose qui pourrait lui faire abaisser sa garde, mais là il sentait qu'elle était sincère, d'autant plus qu'aucune arme n'était apparente sur elle. Contrairement à son habitude, Il fini par lui faire confiance et lâcher lentement son couteau pour sortir sa main de sa cachette.

Comme une sorte de clochette conditionné, la phrase qu'elle ajouta ensuite réveilla le vieux Edmond dragueur et nonchalant qui sommeillait au fond de sa paranoïa. Lui adressant un sourire carnassier tout en se rapprochant d'elle, il susurra d'une voix douce et suave

-Dommage... avec ce froid ça aurait pu être bien agréable, les conditions sont rudes en ce moment, il n'y a pas de honte à vouloir profiter d'un peu de chaleur humaine parfois.

A mesure qu'il approchait sa voix diminuait, jusqu'à se retrouver face à elle, seuls quelques centimètres séparaient leurs deux corps, avec la voix se réduisant à un murmure charmeur.
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyJeu 3 Avr 2014 - 18:06


Il se lève. Il est plus grand que toi d'une vingtaine de centimètres au moins. Toujours crispé, la main sur le manche de son arme. Un couteau, tu avais vu les rayons du soleil se refléter sur la lame lorsqu'il s'était tiré de son siège. Il te fixe, te dévisage sans se prier. Tu n'es pas mal à l'aise. Tu l'es rarement à vrai dire. Puis, honnêtement curieuse comme tu es, comment aurais-tu pu lui reprocher cette inspection visuelle ? Il aurait pu y mettre les mains, tant qu'à faire. Après tout il devait avoir l'habitude, seul ou accompagné, avec ou sans Sade. Ce qui est sympa, c'est que sans même lui poser la question, il t'avoue avoir fait de la taule. C'est bien comme ça, tout ira bien plus vite. Il parle beaucoup pour un ancien taulard comme si ces années, mois ?, en prison l'avaient obligé à retenir sa salive et ses petites leçons. Il t'explique les merdes dans lesquelles il s'était fourré et conclu rapidement : t'es bien conne de penser que mettre hors d'état de nuire est une bonne idée. De nos jours on tire et puis c'est tout. Tu lèves un sourcil, un petit sourire en coin plaqué sur les lèvres. Ses lèvres, lui il se les mordille doucement d'une manière qu'il pense visiblement très sexy. Du moins tu l'imagines.
«T'es un peu con quand même de te fourrer dans des affaires pareilles.» Tu lances, narquoise. C'est vrai que tu l'aurais très bien imaginé dans un petit appartement New-yorkais à ranger la vaisselle, un petit torchon à carreaux négligemment jeté sur les épaules. «J'suis bien contente de pas avoir croisé ton chemin avant, ça m'aurait bien fait caguer que tu me shootes comme ça, par peur.» Tu insistes sur le peur. Tu croises les bras sans te départir de ton sourire en coin.

Les minutes s'écoulent et tu le sens se relâcher un peu. Sa main se dégage et laisse son couteau tranquille. Enfin. Il a peut être compris que toi et tes petites mains n'allaient en aucun cas l'attaquer. T'avais beau être devenue une pro en combat contre tes frères, les mains nues face à un couteau, tu ne faisait pas le poids.
Tes derniers mots lui ont visiblement bien plu. Une lueur dans ses yeux s'allume, son ton change. Il s'approche encore, si bien qu'une dizaine de centimètres séparent vos visages. «Dommage... avec ce froid ça aurait pu être bien agréable, les conditions sont rudes en ce moment, il n'y a pas de honte à vouloir profiter d'un peu de chaleur humaine parfois.» Sa voix se mourut dans un murmure. Tu ris doucement et vient chuchoter à son oreille, posant au passage la main sur son épaule. «Même au milieu de la tempête je ne m'y risquerais pas.» Tu te dégages doucement, t’attardant près de ses lèvres. Jeez, that escalated quickly. Tu ris à nouveau, malicieuse, et t'écartes brusquement.
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptySam 12 Avr 2014 - 16:26

Visiblement, elle choisit de jouer la carte du sarcasme accompagné du sourire de qui pense avoir encore un paquet dans sa manche, le narguant sur l'idée qu'il puisse être un tonton flingueur par peur constante de se faire dézinguer. Il commençait à devenir habitué à ce que les femmes qu'il draguait remettent en question sa virilité, elles perdaient toujours leurs moyens face à l'avalanche de testostérone qui se dégageait de son corps. Sans se départir de son sourire de séducteur digne de l'ancien Edmond, il lui adressa une réponse du nouvel Edmond, parce qu'au fond ce n'était pas parce qu'il se permettait de draguer une étrangère qu'il oubliait que shit just got real.

-Mais ma belle, je n'hésiterais pas une seule seconde à te faire sauter le sifflet si tu devenais menaçante, juste pour survivre. La peur est la base de la survie, c'est elle qui nous fait prendre des décisions en un quart de seconde, pas toujours les bonnes, certes, mais elles vaudront toujours mieux que l'indécision. C'est l'indécision, la mollesse, qui conduit tant de gens à se faire descendre parce qu'ils ont fais passer leur morale avant leurs instincts. Les mots et les belles idées ne protègent pas des balles, tirer en premier si.

Son sourire s'élargit quand, bien qu'ils étaient déjà très proche, Zara se rapprocha encore de lui. La main sur l'épaule et la bouche à son oreille, elle lui susurra l'exact opposé de ce qu'il espérait entendre.«Même au milieu de la tempête je ne m'y risquerais pas.». Bon, semblerait que le fait qu'ils ne soient pas sur la même longueur d'onde au niveau de leurs goûts littéraires avait refroidi la belle, mais Ed avait tellement de tour dans son sac qu'il aurait pu faire une version des 24 heures du Mans là dedans. En s'écartant, leurs lèvres se rapprochèrent dangereusement, il n'aurait fallu à Ed qu'un léger mouvement de la tête pour l'embrasser, cette possibilité enflamma ses idées et l’enhardie.

Tandis qu'elle reculait, il la retint doucement par la taille, en évitant tout geste brusque de sorte à ce qu'elle ne se sente pas agressée, puisque bien qu'il n'avait pas la Diego-moustache du pédophile, Edmond pouvait parfois être flippant. La ramenant tendrement à lui, tel le gentleman qu'il était surement dans un univers parallèle uchronique dans le futur du passé d'une autre dimension de l'espace, il amena ses lèvres à la hauteur des siennes et susurra à son tour

-C'est en prenant des risques que l'on fait des découvertes.

Suite à quoi, il l'embrassa.
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MessageSujet: Re: [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks   [Flashback-ZARAMOND] I am the one who knocks EmptyMer 23 Avr 2014 - 5:07


«Mais ma belle, je n'hésiterais pas une seule seconde à te faire sauter le sifflet si tu devenais menaçante, juste pour survivre.» Tu souris de plus belle. La vraie question n'était pas s'il le ferait mais s'il en aurait les couilles. Tuer sans connaître, sans échanger un seul mot est une chose, mais tirer après une conversation et un partage en était tout autre. Il te faisait rire avec ses grandes phrases d'homme qui a tout vu tout vécu. En avait-il tué autant que ça ? «Menaçante comment ? Comme ça ?» lanças-tu à ton tour en glissant ta main dans la poche ta veste comme pour en sortir quelque chose. Un pistolet imaginaire qui aurait pu te transformer en tueuse sanguinaire. Un couteau à la lame aiguisée comme celle d'un rasoir. Mais rien n'en sort bien entendu puisque rien ne s'y trouve. Pas même une pierre, rien. Tu étais sans défense mais sans crainte non plus. Bien qu'il n'ait pas l'air de s'en apercevoir les flingues n'étaient pas les seules armes à pouvoir mettre un homme hors d'état de nuire. if you see what i mean.
L'expression sur son visage en te voyant t'approcher un peu en dit long sur lui et tu lis une petite déception dans ses yeux quand tu t'arraches à lui. Vos lèvres se croisent dangereusement et tu t'amuses comme un gosse devant sa dernière gameboy. Alors, qu'est-c'qu'il va faire maintenant le gangster ? T'enfoncer son couteau dans la poitrine ? ou encore te trancher la jugulaire, tant qu'à faire sa bien ? La bonne affaire, ton genoux à un simple mouvement de ses attributs, tu le voyais mal te faire quoi que ce soit sans en ressentir les conséquences. Tu avais grandi au milieu de garçons, non de poupées. Les coups tu avais appris à les envoyer comme à les parer et tu connaissais les points sensibles. C'est toujours utiles vous savez, on vit dans un monde de fous.

Sa main s'attarde sur ta hanche, une main ferme, d'homme. Il t'attire contre lui et tu ne te débats pas. Comme les deux pôles opposés de l'aimant tu te retrouves à nouveau à proximité de son visage, pour ne pas dire à quelques centimètres. À lui de murmurer alors : «C'est en prenant des risques que l'on fait des découvertes.» Tu n'as pas le temps de répliquer car une fraction de secondes plus tard, il t'embrasse. Ça fait longtemps que tu n'as pas senti les lèvres chaudes de quelqu'un contre les tiennes. La surprise n'est pas mauvaise et tu ne te dégages pas tout de suite, profitant un instant de la jointure de vos deux corps. Quand tu y mets pourtant fin, tu affiches une mimique de déception. Feinte. «Tu sais ce que tu me rappelles ?» Tu marques une pause. «Burger King, tu me rappelles Burger King et leurs photos de bouffe. J'suis toujours déçue quand je vois finalement ma commande arriver.» C'était pas spécialement vrai, en plus t'adore les burgers mais tu t'étais sentie obligée de briser le moment. Merde quoi t'allais pas non plus arracher tes vêtements et te jeter sur lui comme une fleur. C'était pas ton genre. Vraiment pas.
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