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 dawnter › you are lost, you can never go home

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E. Hunter Bale
E. Hunter Bale

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MessageSujet: dawnter › you are lost, you can never go home   dawnter › you are lost, you can never go home EmptyMer 8 Jan 2014 - 17:26


La gorge sèche, il fouilla dans son sac, saisissant avec empressement cette gourde bien trop légère pour contenir encore quoi que ce soit. La secouant légèrement, un tintement sec résonna en son sein, faisant vibrer ses parois. Simplement pour s'assurer du pire, il l'ouvrit malgré tout, grimaçant. Vide. Constat sinistre, hâtif, il était au pied du mur; sans un seul point d'eau potable a proximité, il était cuit. Il ne tiendrait pas deux jours. Un râle étouffé, mélange de désespoir et harassement, mourut sur ses lèvres dans un sifflement éteint, il se laissa tomber sur le sol. Assis, là au milieu de nulle part, il renonçait à se lever. "Ça fait combien de temps que tu marches mon vieux ?" Plusieurs semaines ? mois ? qu'il déambulait sans trop savoir où depuis que cet host l'avait informé de l'attaque. Deux longs jours qu'il marchait sans interruption, sans repos, sans pour autant entrapercevoir la moindre trace de leur passage. A quoi bon ? C'était sans espoir. Jamais il ne retrouverait la cohorte, jamais il ne retrouverait Eileen. Revenir en Ohio avait été chose vaine, le métro de Cincinnati désertique, ils avaient depuis longtemps décampé. Depuis il suivait tant bien que mal une piste qui n'existait pas; ces gens qui faisaient tout leur possible pour être invisibles, indétectables, ne laissant rien derrière eux : un combat perdu d'avance. "Renonce, il est encore temps, tu sais bien que ça sert à rien."

Soufflant la mèche de cheveux qui tombait sur ses yeux, les rayons du soleil naissant léchaient sa peau. Quelques longues minutes passèrent sans qu'il ne daigne bouger, là, allongé sur le dos à même le sol. Se lever semblait de l'ordre de l'impossible tant ses muscles douloureux le conjuraient de rester ainsi. "Bouge" il ferme les yeux dans un soupire à peine contenu. La gorge sèche, la langue pâteuse, il déglutit. Rien à faire, il restait immobile. Il aurait tué pour un verre de whisky. "Tu vas crever là sinon." Tant de choses qu'il s'était juré de faire qui finiraient inachevées : retrouver Noah, Diane… tout serait tellement différent maintenant si elle n'avait pas convenu sur un coup de tête de rentrer chez ses parents, embarquant Noah avec elle. Une banale dispute, la "goutte qui avait fait déborder le vase" comme elle avait si bien dit; et elle était partie. Pour toujours. Bon Dieu Diane, pourquoi avait-il fallu qu'elle décide de partir juste avant que le monde ne s'écroule ?

"Bouge crétin quelqu'un arrive !" ouvrant les yeux, ses pupilles se rétractèrent au contacte de cette lumière foudroyante. Là, à peine perceptibles, il entendait des pas lointains crisser sur le sol. Un son profond et caverneux, un son résonant dans la terre et la roche qui l'entourait. Un son qu'il n'aurait sans doute pas entendu s'il s'était tenu sur ses deux pieds. L'instinct de survie, ce bête désire de vivre, de celui qui empêche de retenir sa respiration jusqu'au bout, qui nous pousse à nous battre pour ne pas mourir. C'est ce qui le poussa à se relever.  

Elle était là, quelques mètres les séparant, trop loin pour qu'il la distingue clairement depuis sa cache mais suffisamment proche pour avoir un aperçu. Une jeune fille, assez jeune à en croire sa carrure, les cheveux blonds. Il pince les lèvres, elle doit avoir le même âge qu'elle. Est-ce qu'il devait la laisser pour autant ? non. Dans un monde où il n'avait statistiquement aucun chance de rencontrer un humain, son credo était devenu "tuer ou être tué". Il ne pouvait plus perdre du temps à faire la distinction, une seconde d'hésitation et c'était perdre, c'était mourir. Fille ou non, jeune ou non, il n'avait personne en qui se fier.

Tirant son couteau de sa ceinture, il avait laissé son sac sur place à l'abri, pour rejoindre sa cible, contournant sa route pour tenter de la prendre à revers. "C'est qu'une fillette, du gâteau". La mâchoire serrée, il s'élance sur elle.

La lame plaquée sur sa gorge, il lui aurait suffit d'un geste pour la lui trancher. "Tu attends quoi, allez" lui siffle sa conscience. Quelque chose ne va pas. "Allez bon sang !" Ses habits dépenaillés, son regard fatigué, quelque chose cloche. "Qu'est-ce que tu attends..." elle ne leur ressemble pas. "FAIS LE !" Les yeux écarquillés, de longues secondes passèrent sans qu'il ne puisse bouger.
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Dawn E. Ambrose
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MessageSujet: Re: dawnter › you are lost, you can never go home   dawnter › you are lost, you can never go home EmptyDim 19 Jan 2014 - 16:49

you are lost,
you can never go home


« Aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie », encore. Un premier jour qui ressemblait étrangement au précédent et qui n’annonçait qu’un futur aussi sombre que le présent. Il me restait au moins des réserves de nourriture pour tenir quelques semaines. Un détail qui n’arrêtait pas ma faim. Cette compagne insolente me torturait dès qu’elle en avait l’occasion. Enfant capricieuse elle en voulait toujours plus et ne se contentait pas des maigres rations que je m’autorisais. Ce système m’avait pourtant tenu en vie plus longtemps que je me l’étais imaginé. Plus d’un an maintenant. Mais comment faire taire celle qui vous assure votre survie. Je rendis vite les armes, fatiguée de marcher sans rien pour me tenir au ventre. Je m’asseyais sur le sol, tendant les jambes devant moi jusqu’à ce qu’elles me fassent mal. Elles aussi en avaient marre. Marre de marcher sans but et de devoir repousser chaque jour leurs limites. Rester immobiles quelques minutes n’allait faire qu’accroître leur douleur quand il serait temps de se relever. Mais la faim avait pris le dessus et elles n’avaient plus leur mot à dire. Je fouillais rapidement dans mon sac pour y dénicher une barre de céréale. La manger entière aurait su faire taire les grondements de mon estomac, mais pour tenir ces résolutions qui me maintenaient en vie je n’en pris que la moitié. Elle était restée bien trop longtemps dans mon sac et un arrière-goût acide me fit grimacer. Seulement je n’avais pas de temps à perdre pour faire cuir quelque chose de comestible. Où étaient-elles toutes ces barres chocolatées créées dans le seul but de nous faire succomber par overdose de glucose ? Pire addictif encore que toutes ces expériences chimiques de petit dealer. Les aliens devaient s’en empiffrer pendant que je déprimais peu à peu à cause du manque. Je n’étais pas la seule dans cette situation et je n’étais pas non plus la plus à plaindre.

Le soleil s’annonçait dans le ciel. Toujours aussi majestueux et matinal. Il se levait si vite que je manquais souvent cette aube éphémère qui colorait le ciel. Je me relevais pour reprendre ma marche insensée. J’oubliais Charline qui avait fini par perdre complétement la tête. Peut-être aurais-je dû l’aider et l’entraîner avec moi loin de tous ces taulards. Je l’avais cherché des semaines entières lorsqu’elle avait disparue et m’était rendue à la conclusion que je ne la retrouverais pas. Remettant la faute sur ses problèmes de santé je n’aurais jamais imaginé que de son côté elle s’était joyeusement fait embrigadée dans ce petit groupe de survivants. Ça m’avait mise en colère et toutes mes conclusions sur sa disparition avaient étés remises en cause. J’avais pourtant cette boule au ventre à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose là-bas. Mais elle avait fait son choix et elle était assez grande pour savoir ce qui était bon pour elle. Après tout elle avait plus prit soin de moi que j’avais pris soin d’elle lorsque nous étions ensemble. Elle était loin maintenant. Beaucoup trop loin pour que je fasse demi-tour même si l’envie de voir un visage familier commençait à se faire ressentir. Courir après les autres pour finalement s’enfuir seule. Un cercle vicieux qui me lassait. Seule je pouvais mieux me cacher. Seule je ne pouvais pas me défendre. Même sur mes gardes je n’échappais pas à ces yeux prédateurs qui me scrutaient de près. Trop près. J’étais la proie. La stupide proie que l’on dépèce en se disant qu’elle n’est rien qu’un morceau de viande. La stupide proie qui ne peut que crier pour montrer à quel point elle est faible.

Je venais de crier. Un cri de surprise que j’étouffais au mieux en sentant la lame de son couteau s’appuyer contre ma gorge. Elle était froide et je me sentais peu à peu brulante de fièvre. Le résultat de la peur qui m’envahissait en cet instant. Je voulais m’éloigner de l’objet tranchant qui me menaçait mais connaissant le risque de tenter quoi que ce soit je restais immobile. Son regard me faisait froid dans le dos mais je ne m’en détachais pas, cherchant dans ses prunelles une lueur d’espoir. Ma salive se glissa difficilement dans ma gorge alors qu’une goutte de sueur coulait sur mon front. « Si c’est mon sac que vous voulez prenez le. » Je fronçais les sourcils d’inquiétude, tentant de rester calme devant ce que j’assimilais à de la folie pure. Cette expression je l’avais déjà vu dans les yeux d’Edmond et la suite du scénario n’était pas des plus optimistes. Je m’impatientais, éprise de frissons à l’idée qu’il allait prendre son temps et déstabilisée par son silence. Ce n’était pas mon sac qu’il voulait. « Vous êtes l’un d’entre eux ? » J’avais de plus en plus de difficultés à parler avec la pression de son couteau. Je ne savais pas qui il était, ni ce qu’il voulait de moi et chaque seconde de plus m’enlisait dans mon angoisse. « Parlez espèce de taré ! » J’espérais à présent que ce ne serait pas mes dernières paroles.
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E. Hunter Bale
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MessageSujet: Re: dawnter › you are lost, you can never go home   dawnter › you are lost, you can never go home EmptyVen 31 Jan 2014 - 14:25


"Vous êtes l’un d’entre eux ?", il secoua la tête en signe de négation. Alien ? humains ? il ignorait à quel camp elle faisait allusion. Il n'avait l'impression d’appartenir à aucun de ceux là.

Lèvres scellée, souffle court, la lame qu'il pressait sur sa gorge demeurait immobile, menaçant à tout instant de mettre un terme à sa vie. La blonde entre ses doigts, terrifiée, tentait de marchander pour sa vie. Il voyait sa peur, dans ses traits, dans ses yeux éclairée d'une lueur craintive. Pulsant sous ses doigts : son rythme cardiaque effréné. "Mais regarde toi…" impossible de la faire taire, cette voix, ce murmure dans sa tête. Présence inconsistante, cette conscience bavarde qu'il ne pouvait museler. "C'est vrai que t'as l'air d'un taré", d'un cinglé, instable. De celui qui, autrefois, aurait été mis sous verrous et assommé de neuroleptiques. Celui capable de s'en prendre au siens comme s'il s'agissait là d'ennemis. Fous, ils l'étaient tous un peu à présent. Chamboulés dans les codes, les repères qui leur avaient été inculqués depuis la naissance, il leur fallait les violer pour espérer survivre : ne pas tuer, ne pas blesser son prochain, ne pas risquer sa vie. Violence, paranoïa, férocité... tant de tares nécessaire à la survie aujourd'hui.

Pourtant, pas loin de dix secondes interminables s'étaient écoulées sans qu'il n'ait pu se décider au sujet de cette fille.

C'était le plus difficile dans cette guerre : il fallait accepter d'affronter des ennemis de dix ans, des jeunes femmes, des femmes tout court. Ceux qu'ils avaient toujours considéré comme des plus faibles que soi. Ça n'avait rien d'une guerre telle que l'homme l'avait toujours conçue. La lumière dorée de l'aurore teintait ses cheveux blonds et sa peau diaphane de reflets ambrés. Elle n'avait pas l'air d'un ennemi. "C'est complètement stupide, aucun n'en ont l'air je te signale." Peut-être, mais elle, elle lui ressemblait. Pas physiquement, dans son allure ni dans le ton de ses mots. Elle avait cet air, ce petite quelque chose dans ses yeux qui l'empêchait d'agir contre elle. "Nomme ça comme tu veux mais moi j'appelle ça d'la faiblesse." Lâcheté, compassion ou réminiscences opportune d'un instinct qu'il avait tendance à trop négliger, il ignorait d'où lui venait cette incapacité à mettre un terme à cette vie pendue au bout de sa lame. "Allez fait quelque chose, ça commence à devenir gênant." Resserrant sa poigne sur le manche de son couteau, il l'éloigna de la gorge de la demoiselle d'un geste calme, assénant alors un coup brusque sur sa tempe. Impossible de la tuer, il ne pouvait s'y résoudre et un petit mal de crâne, c'était bien peu cher payé contre une carotide tranchée. Retournant son corps frêle et inerte sur le côté, il glissa doucement ses doigts sur sa nuque, cherchant entre ses mèches de cheveux blonds ce qui pouvait tout changer. Un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres. Dieu merci.

Rangeant son couteau à sa ceinture, il scrutant les environs pour s'assurer qu'ils étaient toujours seuls, puis, hissant la jeune femme sur une épaule, il se hâta de reprendre la route.


Branlante, la cabane semblait sur le point de s'écrouler sur elle même, en apparence tout du moins. Il savait ce genre d'abri solide contrairement aux apparences, construits pour résister à la rudesse de la forêt. Longtemps il avait habité dans une cahute comme celle-ci dont le confort se limitait à un lit sommaire, une table en bois brute et une cheminé pour les plus cosy. Éteinte, il ne s'était pas résolue à y faire un feu bien que le froid, mordant, pénétrait jusqu'à l'intérieur des murs. Une fumée s'élevant au dessus des arbres était un indice bien trop évident sur leur position et il n'avait pas envie d'avoir affaire à des parasités. Pas aujourd'hui, pas avec cette fille allongée là sur ce matelas dépenaillé, inconsciente depuis tout à l'heure. "T'as tapé trop fort espèce de brute, à tous les coups elle a un trauma crânien." Fouillant dans le sac de la demoiselle en quête d'eau, il réfléchissait à quelque chose qu'il pouvait préparer, n'importe quoi d'encore comestibles. Ils devaient récupérer des forces avant de reprendre la route. Ensemble ou tout seul ? il l'ignorait encore. Il n'eut de toute façon pas le temps de trouver ce qu'il cherchait qu'il entendit la jeune femme s'agiter dans son dos. Elle se réveillait enfin.

"Hé !" souffla-t-il dans un sourire penaud mais rassuré, se tournant vers elle, priant pour qu'elle ne soit pas prise de panique même si ça n'aurait rien eu d'étonnant. "... Désolé pour tout à l'heure. Ca va aller ?"
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MessageSujet: Re: dawnter › you are lost, you can never go home   dawnter › you are lost, you can never go home EmptyMar 13 Mai 2014 - 14:06

you are lost,
you can never go home


Je m’étais absentée, stoïque et silencieuse devant ce danger aux traits humains. Des traits humains déformés par l’animalité de son regard et de sa respiration. Je ne baissais pas les bras mais me laissait emportée par l’espoir grandissant qu’il me lâcherait. Les secondes passées me laissaient entrevoir son hésitation. Celle qui me maintenait en vie et qui animait mon espérance. Il suffisait qu’il relâche son étreinte pour que j’échappe à son emprise et que je disparaisse sans demander mon reste. Moi qui surveillais toujours mes arrières je m’étais bêtement fait atteindre par les serres acérées du premier fou des environs. En espérant qu’il ne soit ni cannibale ni tortionnaire. Il retira lentement sa lame de ma peau, libérant ma gorge et ma respiration. Mes sueurs froides calmées j’allais pouvoir souffler et me féliciter d’avoir une nouvelle fois échappé à la mort. Un soulagement de courte durée qui s’évanouit à l’instant même où il leva brusquement son bras vers moi, me laissant pour seul souvenir celui d’une nuit sombre et sans bruit.

Le néant s’évaporait, brumeux comme un matin. Je me sentais comme Aurore qui après des années de sommeil se réveillait les membres engourdis, la douceur des lèvres de son prince encore palpable sur sa peau. Seulement ce n’était pas cette douceur naïve qui m’accompagna à mon réveil mais la douleur lancinante à ma tête me ramenant du rêve au cauchemar. Je me redressais lentement en portant un doigt timide à l’endroit même où il m’avait frappé. J’allais à tous les coups gagner un magnifique hématome sur le visage. « Hé ! » Sa voix me sorti de ma léthargie et me fit prendre conscience de sa présence. Mes yeux s’écarquillèrent à sa vue. Il était cette fois hors de question que je me fasse à nouveau avoir par ce dégénérer. «... Désolé pour tout à l'heure. Ca va aller ? » Désolé ?! Ma bouche s’entrouvrit alors que ma colère s’intensifiait. J’étais interloquée. Où m’avait-il trainé et avait-il un dédoublement de la personnalité ? Où était prince Philippe ? Je me redressais cette fois vivement hors du lit malgré ma confusion. Je ne savais pas si j’avais le droit de bouger et malgré ma rapidité il m’était impossible d’atteindre la porte sans qu’il ne m’attrape. Mes yeux se portèrent alors sur mon sac jonchant à ses côtés pendant que ce loup affamé n’avait qu’à se servir. « C’était nécessaire ? » Je me déplaçais doucement sur le côté tout en lui faisant face. Je ne mentionnais pas le fait qu’il m’est assommé. Tous deux savions que j’aurais fait de lui de la chair à saucisse s’il avait baissé sa garde… Faux. « Je parle de m’emmener ici. A moins que vous ayez décidé de faire de moi votre punchingball attitré. » Je souris faussement. Si c’était mon sac qu’il voulait il n’avait cas le garder. Il m’aurait simplement assommé et laissé dormir tranquillement dans la nature en emportant mes provisions je n’aurais été que plus heureuse. Bien entendu ça me fendait le cœur de devoir lui faire ce cadeau bien trop précieux. Mais la loi du plus fort l’avait emporté. Peut-être qu’avec un peu de courage je serai revenu le récupéré… Seulement la douleur sur mon front m’avait pour le moment donné une bonne leçon. Sans compter que son attitude et ses intentions restaient énigmatiques. Telles celles d’un dérangé. Bon sang il avait tapé fort ! Je me rassis sur le bord du lit, fermant les yeux quelques instants. Ça faisait *** mal ! Soit je m’étais levé trop vite soit les vibrations de son coup me rebondissaient encore dans ma tête. Je soupirais et soufflait lacement : « Donnez-moi de l’eau. »
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